Nous sommes début 1995, Miyazaki vient de terminer la production de Porco Rosso et doit commencer à travailler sur son nouveau film : Princesse Mononoké.
C’est à ce moment qu’une demande de clip animé arrive aux studio Ghibli. C’est le groupe Rock Chage&Aska qui demande un format court d’animation pour promouvoir leur concert lors de l’été.
Ce sont plus de 100 millions de yen (soit environs 750 000 euros) qui seront utilisés pour créer ces 6 minutes 40 de dessin-animé contenant l’essence même du maître, qui seront diffusés pour la première fois en salle en juin 1995.
“On your mark” tient une importance primordiale dans l’œuvre de ce maître de l’animation japonaise.
Ce n’est pas tant le montant, ni les 8506 celluloïds utilisés lors de la production qui sont importants, mais la période à laquelle celui-ci a été produit et les techniques utilisées.
A cette époque, le papa de Totoro est en perte d’inspiration et retravailler sur un projet aussi énorme que Princesse Mononoke est un véritable défi. Réaliser et concevoir ce court métrage a eu l’effet d’une bouffée d’oxygène pour sa créativité. De plus, Miyazaki s’est servi de ce court pour tester la valeur de l’outil informatique dans le cinéma d’animation 2D et son intégration dans un film plus classique.
On retrouvera désormais nombre de scènes réalisées par ordinateur dans ses films suivants (paysages dans Mononoke, l’eau et les massifs de fleurs dans Chihiro etc).
6 minutes 40 d’animation disponible sur le net, qui auront influencé tout le studio Ghibli, aussi bien au niveau créatif que technique. Malheureusement ce format court est resté très confidentiel hors du japon, seulement diffusé à l’occasion de festivals dédié.
Les Nuits au Max sont bourrées de surprises sur grand écran, même les plus inattendues.
Source : buta connection
merci à samsonmg pour la correction
barberouss
Merci, un grand merci à Barberouss pour avoir mis en avant su le blog du Podcast Agences tous geek un article sur On Your mark. Je me souviens de la première fois où j’ai vu le clip, à BD Expo en 1999, ça remonte à loin… Un grand moment d’émotion pour moi.
Un magnifique souvenir pour moi, puisque j’ai pu regarder ce court, quand j’étais étudiant. Et quand on est étudiant début 2000, on découvre internet.
Pouvoir voir ce petit bijou sur grand écran, au lieu d’un petit format vidéo compressé au maximum, c’est un vrai bonheur.
Ces petits rien qui font de grandes choses en quelque sorte.